Jamais la Nouvelle-France n'aura été présentée de façon aussi juste, crue et vibrante. 
Le contraste saisissant entre la beauté spectaculaire des lieux et la rudesse du climat sera au coeur de la représentation de notre univers. Ainsi, le spectateur, épousant le point de vue des personnages, fera l'expérience du poids véritable d'une existence où la survie quotidienne n'est jamais un pari gagné.  Il en développera un respect particulier pour le courage et la résilience des colons.
Au niveau historique, il sera crucial pour nous d'évoquer la juste importance des communautés autochtones, notamment celle des Hurons-Wendats à qui, trop souvent, on a accordé un rôle secondaire dans la création du Canada. La traite des fourrures a en effet défini l'existence de la Nouvelle-France des tout débuts du 17e siècle jusqu’au milieu du 19e siècle.  Sans la complicité des communautés autochtones, sans l'accès à leurs réseaux et à leur connaissance de terrain, les Français n'auraient jamais pu accomplir quoique ce soit en Nouvelle-France.
Par ailleurs, c'est bien avant la conquête de la Nouvelle-France par l'Angleterre et notamment autour de la traite de fourrures que les confrontations entre Anglais et Français dans les colonies commencèrent à se manifester. Déjà à partir de 1660, la convoitise des territoires de la Baie d'Hudson entraîna des conflits auxquelles prirent part Anglais, Français et leurs alliés autochtones respectifs, le tout donnant lieu à la fondation de la Compagnie de la Baie d'Hudson par les Anglais en 1670.  
C'est notamment par le biais des entreprises de Charles Aubert de la Chesnaye (figure historique), des liens entre le coureur des bois Guillaume Laviolette et l'explorateur Pierre-Esprit Radisson (figure historique) ainsi qu'au travers des altercations entre colons français et communautés iroquoiennes (alliées des Anglais), qu'on comprendra mieux les intérêts et les enjeux qui motivaient les partis, leurs conflits et leurs ententes commerciales.